En simulateur de vol
Banzaaaiiii ! Voilà ce que j'ai crié lorsque l'avion dont j'étais aux commandes s'est mis à piquer du nez et s'est lamentablement crashé au sol suite à une « petite » erreur de navigation. Comme vous pouvez vous en douter, c'était pour de faux : il faudrait être inconscient pour léguer les manettes d'un appareil à un mec qui fait sa blonde la moitié du temps. Je suis quand même assez gauche pour m'entailler la main chaque fois que je coupe du chorizo. Il s'agissait bien sûr d'un simulateur de vol, mais vraiment bon pour que je prenne la chose au sérieux dès le début. J'ai fait ce "vol", et j'ai été comblé par cette aventure. Je vous fais grâce d'un exposé circonstancié sur cette escapade : il y a à mes yeux une multitude d'articles là-dessus un peu partout. Tous les journalistes se font offrir une heure de simu et sortent un papier à l'orthographe discutable là-dessus. Je voudrais seulement dire ici combien j'ai été franchement frappé. Force m'est d'admettre que je ne m'y attendais pas à un tel réalisme. Mon cerveau était tellement bluffé qu'il réagit comme si je risquais ma vie en commettant la moindre erreur. Quand j'ai dû faire atterrir l'appareil, je peux vous dire que je ne faisais pas le malin : j'étais presque paniqué. Pour tout dire, j'ai eu pas mal d'appréhensions le jour où l'on m'a proposé ce cadeau, ça n'avait pas lieu d'être. Un grand merci à ma femme pour ce cadeau à la fois bizarre mais par-dessus tout exceptionnel. Dommage que ce fut aussi court : je serais bien resté sur mon petit nuage. Le must, ça aurait été de faire un vol longue distance. Parce qu'évidemment, le vol étant en temps réel, on ne peut pas faire un New York-Paris. Mais c'est aussi positif, d'une certaine manière : ça veut dire que je n'ai pas vu le temps filer. Voilà le site par lequel ma femme a déniché ce simu, si vous vous sentez pousser des ailes. Pour ma part, je me demande si je ne vais pas m'offrir une seconde heure... Davantage d'information est disponible sur le site du simulateur de vol à Nantes.
